Trans 333 : une vraie réussite pour Bernard Dufour !

Un désert authentique, la volonté de vaincre. Tel est le credo de la course Trans 333 organisée en Mauritanie du 16 au 23 novembre dernier. Bernard Dufour, athlète et sportif accompli que nous accompagnons dans sa préparation physique avec notre spiruline, y a participé pour la deuxième fois cette année ! 

Et si sa première tentative en 2018 s’était soldée par un forfait, Bernard Dufour a réussi l’impossible cette année en franchissant la ligne d’arrivée en premier, en 96 h 30 seulement, premier ex-aequo avec Michael Lezzeri ! Toute l’équipe d’Olivier MicroAlgues est fière de cet exploit aussi physique que mental ! Félicitations encore Bernard ! 

À cette occasion, nous nous sommes entretenus pour faire le point avec lui. 

Bonjour Bernard. Tout d’abord, encore bravo pour cette incroyable performance réalisée. Pouvez-vous nous parler un peu de votre préparation ? Combien de temps cela représente ? 

Bonjour ! La Trans 333, c’est 6 mois de préparation spécifique avec 2 000 km au compteur. Je me suis entraîné en faisant le canal de Nantes à Brest en juin dernier, soit 357 km, ainsi que des sorties de nuit de 72 km avec mon club d’athlétisme. 

Avant d’être une réussite personnelle, c’est le résultat d’une équipe : sophrologue, naturopathe, ostéopathe, coach dans mon club d’athlétisme et le soutien indéfectible de ma femme et de mes enfants. 

C’est aussi une hygiène de vie et d’alimentation : durant ma préparation et la course, j’ai pris 3 gélules de spiruline chaque matin, ce qui m’a permis d’optimiser ma récupération. 

Que représente la Trans 333 pour vous ? 

La 333 en Mauritanie, ce sont 333 km non-stop, sans assistance, sans balisage et en autosuffisance. 

Pour moi, cela représente 96 h 30 de course, 396 000 pas, 60 litres d’eau, 11 heures de repos seulement, 4 kg de perdu. Le tout dans le désert avec des températures oscillant de 45 à 6 degrés. 

Un besoin estimé à 24 090 calories, soit 6 000 calories par jour, mais impossible d’en consommer plus de 2 500 par jour, d’où l’importance de la spiruline pour me supplémenter. 

La Trans 333, ce sont des doutes, des souffrances, mais tellement de plaisir avec l’objectif d’aller au bout de soi et de ne rien lâcher. S’adapter en permanence, car nous sommes sur du hors-piste, gérer l’imprévu, maîtriser le stress et être tourné vers la solution. 

Vous êtes arrivés premier ex-aequo avec votre binôme en 96 h 30. Une belle revanche face à votre premier essai en 2018 ! Quelles ont été les difficultés rencontrées cette année et comment avez-vous fait pour les surmonter ?

À la rencontre du désert, j’ai perdu mes repères. Des dunes en plateaux rocheux, de déserts de sable en déserts de pierres. Tout est minéral. Une immensité désertique qui déboussole. 

L’infini. L’infiniment grand et l’infiniment petit. Une étendue sauvage aussi belle qu’hostile à perte de vue. De minuscules grains de sable portés par les vents. Un paysage mouvant, éphémère. Rien n’est figé, tout change constamment. Le sable du Sahara dessine ses motifs au gré des courants d’air. Tout est léger. Le vent balaye, sculpte et caresse le territoire. Pour tout effacer, pour tout recommencer. La vie ici semble si fragile. Rare est la végétation mais elle s’adapte. Des palmiers vert émeraude dans un océan doré. Mirages au cœur du désert, les oasis sont une bouffée d’oxygène et de fraîcheur.

Il reste 20 km et nous repartons à 3 h du matin sur une partie technique. Malgré les indications, nous prenons la mauvaise piste et réalisons 1 km en 2 h 30. On monte sur la montagne de cailloux, on saute de rochers en rochers, on redescend sur les fesses et on remonte. Je ne lâche rien et je débranche mon cerveau. 

Il reste 2 kilomètres et on prend le temps de réaliser. C’est fini, j’ai de la peine à réaliser et à 500 mètres de l’arrivée, nous courons et passons la ligne main dans la main avec un autre coureur. 

Comment la spiruline OMA vous a-t-elle aidé dans cette course ? 

La spiruline OMA m’a accompagné sur cette semaine à raison de 3 prises de 3 gélules par jour, sans aucun souci de conservation, même à 45 degrés !
Et la spiruline a sans aucun doute contribué en partie à ma réussite et à ma récupération aujourd’hui. 

Comment vous sentez vous après avoir réussi l’exploit de la Trans 333 ? 

Je suis heureux d’avoir bien terminé physiquement après quelques bobos aux pieds, et d’avoir vécu une course hors du temps et du monde, dans un pays dont la beauté est cruelle. Quel bonheur de retrouver les siens, sa famille et toutes les personnes qui m’ont soutenu. 

Avez-vous d’ores et déjà de nouveaux projets sportifs pour 2020 ?

J’ai pour le moment beaucoup de peine à marcher aujourd’hui, mais j’ai effectivement des projets : 

• le marathon de Marrakech en janvier prochain, 
• peut-être la traversée de la Manche à la nage ; 
• et sans doute un Ultra plus raisonnable de moins de 200 km pour viser un temps. 

Encore bravo Bernard et merci d’avoir pris le temps de répondre à nos questions ! N’hésitez pas à suivre ses prochains défis sportifs sur sa page Facebook.